Endy Miyem a accordé une interview au Berry Républicain juste avant de partir du côté d'Angers pour le premier match de 2015. Blessée au mollet lors du Championnat du Monde, Endy Miyem est restée sur le banc toute la première partie de saison. Elle revient pour le journal local sur ce début de championnat:
Extraits:
On vous retrouve avec un large sourire que vous aviez un peu perdu, ces trois derniers mois, pour cause de blessure au mollet gauche durant le Mondial. On imagine que la période a été dure à vivre…
Endy Miyem: C'est sûr. Le basket, la compétition, c'est notre raison de vivre. Quand on est privé de tout ça, c'est vraiment compliqué. Ça fait un vide. Après, ça fait partie de la vie d'un sportif de haut niveau. Il faut réussir à l'accepter et à trouver d'autres sources de motivation et de satisfaction.
Dans les moments difficiles, il y a forcément eu tous ces matchs à domicile passés sur le banc, même avec des victoires à la clé…
E. M: Il y a quelque temps, on m'a demandé ce qui était le plus dur : être sur le terrain ou sur le banc. Je peux répondre maintenant, et c'est clairement d'être sur le banc et de ne pouvoir rien faire, même si les choses se seraient peut-être passées exactement de la même manière avec moi. Du banc, on voit plus les choses. On a plus de recul et de lucidité. Le temps passe plus lentement (rire).
Désormais, le bout du tunnel est tout proche puisque vous avez repris l'entraînement, le 30 décembre, et que vous serez sur la feuille de match à Angers…
E. M: Je serai sur la feuille mais je ne suis pas sûre de jouer. J'ai repris l'entraînement, mais cela ne fait même pas une semaine complète. J'ai encore besoin de temps car je n'ai pas encore retrouvé toutes mes aptitudes techniques et tactiques. Il faut que je dépasse les dernières petites appréhensions que je peux avoir.
Vous devez quand même avoir envie d'en profiter un maximum sachant qu'il ne reste plus qu'une moitié de saison ?
E. M: Oui, mais vraiment je ne suis pas pressée. Je préfère avancer pas à pas. Et une fois que ce sera fait, j'irai à fond. Je n'ai pas envie d'aller trop vite, de trop me mettre la pression par appât du jeu… J'en ai envie, c'est sûr, mais je ne veux pas me laisser aveugler par ça et passer à côté d'une douleur ou d'un petit signe important…