Nous avons eu le privilège de nous entretenir avec Julie Barennes, l'ailière de Basket Landes. Pour Inside Basket Europe, elle se confie.
Inside Basket Europe: Bonjour Julie et merci de nous accorder cet entretien. Vous êtes restées 3 ans à Basket Landes puis un break à Angers pour finalement revenir, qu’est-ce qui a motivé ce choix?
Julie Barennes: Mon choix de revenir à Basket Landes a été motivé par plusieurs aspects. Sportivement, déjà à l’époque nous n’étions pas sûres de monter en Ligue Féminine avec Angers, nous avons remporté le final four sans être les prétendantes au mois de mai. Ensuite plusieurs aspects extra sportifs, même si je me sentais bien à Angers, je suis une fille du sud-ouest, ma famille est ici, mes amies également. De plus que ce soit le staff, les dirigeants et les coéquipières, toutes ses personnes sont pour moi bien plus que des collègues de travail, j’avais envie de partager ça avec eux.
ISBE: L’effectif de Basket Landes a très peu évolué, sauf l’arrivée de Gunta Basko et le départ de Valériane Ayayi qui nous confiait d’ailleurs que ça n’avait pas été simple de partir, comment vous vous l’avez vécu ?
J. B: Je comprends la difficulté du choix de Valou (Valériane Ayayi ndlr), lorsqu’on sort de l’Insep et que l’on atterrit dans un club dans lequel on se sent bien, il est difficile de partir. Néanmoins son choix était justifié, le désir de jouer l’Euroligue et d’avoir de fortes ambitions pour l’Equipe de France. Nous avons bien vécu le départ de Valou, nous sommes heureuses pour elle, de voir que ça se passe bien, et très heureuses d’avoir une joueuse comme Gunta (Gunta Basko, ndlr) dans l’équipe. Notre métier fait que l’on prend beaucoup de recul sur ses choses-là.
ISBE: Basket Landes gère plutôt bien ce début de saison mais vous avez connu un trou d’air de 3 défaites consécutives, comment vous l’expliquez ?
J. B: Il est toujours difficile d’expliquer ses trous d’air, ses mauvaises passes. Dans une saison, on manque de recul mais je pense que l’on est en apprentissage du haut niveau. Même si nous avons une équipe qui joue le haut du tableau nous n’avons pas l’expérience d’un club comme Montpellier et Bourges. L’approche mentale est complètement différente, il est plus facile d’être outsider.
Je pense qu’à moment donné, nous n’avons pas assez fourni d’efforts individuels et que l’on en a payé le prix avec ses défaites.
ISBE: Vous avez retrouvé Anais dans vos rang face à Calais, plutôt une bonne nouvelle à l’aube de recevoir Bourges pour ¼ de finale de Coupe de France ?
J. B: On est toute heureuse de retrouver Anaïs, elle est le symbole de Basket Landes. C’est une leader sur le terrain, elle nous met la fougue….
(Crédit Photo: Anne Perrinet)
ISBE: Qui dit réception dit salle, justement à ce titre vous aviez relayé une annonce parue sur le « Bon coin », est-ce que cela a porté ses fruits ? avez-vous eu des retours ?
J. B: J’avais trouvé cette annonce très drôle. Malheureusement la Mairie de Saint Sever n’a pas voulu entreprendre la construction de la salle. Sans rentrer dans les débats, je trouve malheureux que l’on soit dépendant d’histoire politique. Nous avons toujours œuvré pour que Basket Landes soit un club de valeur et proche des personnes et des supporters. On peut nous reprocher nos ambitions, mais l’on ne peut pas nous reprocher notre simplicité.
ISBE: Une dernière petite question sur votre expérience en tant qu’assistante de Cathy Melain pour les U16 qui ont terminé 4ème mais qui ont réalisé le meilleur résultat à l’Euro depuis 2010?
J. B: C’est une expérience extraordinaire. Travailler avec Cathy (Cathy Melain ndlr) et avec Grégory Morata est très enrichissant. Vivre une campagne procure beaucoup d’émotions, il faut être réactif, anticiper un maximum les problèmes rencontrés. La 4 ème place est la place qu’on mérite, les 3 équipes devant nous sont bien plus fortes.
ISBE: Merci beaucoup Julie pour votre sympathie et bonne humeur et très bonne fin de saison avec Basket Landes