ISBE : Pourquoi avoir choisi le projet de Metz ?
Loic Akono : Après la saison j'ai eu cette réflexion où je me suis demandé si je voulais arrêter ma carrière ou pas. 15 ans de carrière, c'est déjà pas trop mal. Après réflexion je me suis dit que je ne voulais pas arrêter comme ça, après une saison "Covid", sans supporter dans les salles. Metz s'est présenté avec un projet sympa qui me permettra de préparer ma reconversion dans la coiffure. J'aimerais plus tard ouvrir un salon ou même plusieurs, pourquoi pas... J'ai réussi à trouver le bon compromis entre basket et coiffure. Je vais pouvoir passer mon CAP en parallèle, c'était vraiment une des conditions pour que je signe dans un club.
Quel sont les ambitions du club ?
C'est un club ambitieux qui veut monter en NM1.
Que penses-tu de ton association meneur/pivot avec Gary Florimont ?
Gary c'est un mec que je connais depuis que j'ai 15-16 ans, on a joué l'un contre l'autre depuis le plus jeune âge jusqu'au monde professionnel. C'est devenu un très bon ami au fil des années et on est de la même génération. Je pense qu'on est tous les deux très contents de se retrouver et jouer ensemble.
Avant de te projeter en avant avec Metz, si tu jettes un coup d'oeil en arrière sur ta carrière, de quoi es-tu le plus fier, as-tu des regrets ?
Honnêtement aujourd'hui ce dont je suis le plus fier dans la carrière c'est d'avoir obtenu le respect tout du long, partout où je suis passé. Je ne regrette absolument rien, je n'aurai jamais imaginé avoir cette longévité et fouler les plus gros parquets de France.