Lille : 16ème, 15 victoires, 29 défaites
L’été dernier, les dirigeants Lillois ne pensaient certainement pas qu’ils allaient vivre une saison galère comme celle-ci. En effet, le recrutement semble cohérent pour viser une place parmi les 9 premiers du classement. L’international Ivan Almeida, véritable couteau suisse au poste 3, le pivot américain John Fields, l’ancienne terreur de la Nationale 1 Ville Kaunisto et des français prometteurs comme Kévin Bichard ou encore Emilien Barbry.
Mais alors que les deux premiers étrangers cités ne déçoivent, un grand rebondissement secoue le mois de novembre avec le départ de Ville Kaunisto. Pourtant bien intégré en Pro B avec 10.4 pts, 10.7 rbds pour 15.8 d’évaluation, l’international Finlandais quitte le Nord pour raisons personnelles. Le club réagit très vite en rapatriant l’ancien de la maison Steffon Bradford qui n’a jamais déçu dans ses 2 dernières saisons Lilloises. Mais en plus de ces petits problèmes d’effectif, c’est surtout le début de saison cauchemardesque qui plombe le moral des Lillois. Après 6 journées, le LMBC est toujours fanny et son coach Abdou N’Diaye est prié de faire ses valises.
Son assistant Cédric Binault prend les reines et l’électrochoc fonctionne à merveille avec 3 victoires en 4 matchs dès sa prise de fonction. L’équipe connait cependant toujours des difficultés jusqu’à la mini trêve à la fin des matchs aller. Mais à partir du mois de janvier, l’équipe Lilloise montre un tout autre visage. Un bilan beaucoup plus équilibré avec de très belles performances à domicile comme la victoire contre le futur Champion Boulogne-sur-Mer 102-100 ou celle contre Poitiers 94-64 et à l’extérieur notamment sur le parquet de Boulazac (95-66). Même en fin de saison, alors que la rétrogation plane toujours au-dessus des têtes, Lille s’arrache pour remporter un match très important face au CCRB. Le dernier match ne changeant rien, les défaites de Saint-Vallier et d’Orchies assurant le maintien au Lillois.
Le Top...
Ivan Almeida, l’international cap verdien est l’une des révélations du championnat. Performant dans le championnat portugais, il a confirmé son statut en étant l’un des tout meilleurs postes 3 de la division avec 16 pts, 6 rbds, 2 pds, 2 ints pour 16 d’évaluation. Capable de shooter de loin comme de près, il est la grande satisfaction nordiste.
Le Flop...
Vincent Pourchot, ultra dominant en espoir avec le SLUC, son passage en Pro B est complètement raté. Avec ses genoux martyrisés et sa lenteur handicapante, le plus grand joueur français du basket n’aura joué que 8 matchs pour 4 petites minutes de moyenne.