Le Mans (3ème – 19 victoires – 11 défaites – quart de finaliste 0-2)
Le staff manceau avait souhaité construire une équipe en jouant la carte de la continuité. Avec seulement 4 arrivées JD Jackson a réussi ce pari avec des joueurs capables de jouer sur deux postes, permettant ainsi une multitude de combinaison.
Les arrivées de DaShaun Wood, Antoine Eito, Vaughn Duggins et Reyshaun Terry ont apporté ce qu’il a peut-être manqué à l’équipe la saison dernière, à savoir un peu plus de danger offensif. Du coup, peu nombreux ces nouveaux éléments ont pu s’intégrer plus facilement dans un groupe qui fonctionnait déjà bien et après une première partie de saison plutôt réussie avec 10 victoires pour 5 défaites le club sarthois a concrétisé cette bonne forme en remportant la Leaders Cup face à Nanterre décrochant ainsi son premier trophée depuis son doublé Semaine des As-Coupe de France en 2009.
La seule « ombre au tableau » a été la blessure de DaShaun Wood. Durant cette période c’est Torey Thomas au rendement légèrement inférieur à celui du titulaire, mais cela n’a pas déséquilibré l’équipe qui ne s’est incliné qu’une seule fois dans la période.
Les qualités de JD Jackson ont encore fait merveille avec cette équipe qui n’a pas grand-chose à se reprocher tant le championnat a été équilibré avec des équipes au niveau proche les unes des autres. Mais malgré le titre glané chez Mickey, JD Jackson au club depuis 1999 et head coach depuis 2008, il ne sera pas de l’aventure 2014-2015, c’est donc une page de l’histoire du club qui se tourne.
Le Top…
DaShaun Wood : On l’attendait comme gestionnaire-scoreur et il n’a pas failli à sa tâche. Elément majeur de l’effectif. Malgré une blessure qui l’a éloigné des parquets durant 6 rencontres, il a su faire un retour fracassant face à Nanterre avec 21 points pour 22 d’évaluation.
Le Flop…
Alain Koffi : Il y a peu encore, il était l’un des meilleurs intérieurs de France, mais ça c’était avant. Depuis trois saisons, Alain Koffi n’y est plus tout à fait avec des stats en chute libre et forcément un temps de jeu proportionnel.