Victorieux ce weekend face à Souffelweyersheim, Antoine Michon n’est ni euphorique ni défaitiste, mais pointe du doigt, dans les colonnes de Sud-Ouest, les problèmes de finition de son équipe qui a bien mal commencé sa saison, enregistrant 3 défaites, Pro B et Leaders Cup cumulées.
Après cette victoire, nous ne sommes pas champions du monde, comme la semaine dernière, après la défaite contre Monaco, on n’était pas en bas de l’échelle. Après la Leaders Cup, j’ai dit aux joueurs qu’il ne fallait pas se tromper d’objectif. L’objectif fixé par le club est de jouer le Top 8 puisque Boulazac n’a disputé les play-offs qu’une seule fois en 9 ans. Les matchs de Leaders Cup ont été intégrés à notre fin de préparation, même si on les a joués comme une compétition.
Nous avons eu un parcours délicat. A chaque fois, il nous a manqué un, deux ou trois points. Lors de la première journée de championnat, on perd de justesse contre Monaco (75-80), qui est une très belle équipe, après avoir été mené de 17 points dans le premier quart, être revenus et passés devant. En fin de match, l’élastique a pété. Par rapport à la construction de l’équipe, on est capable de prendre 14 ou 15 points d’avance comme à Nantes ou à Souffelweyersheim et puis soudain, on a peur de gagner et on perd le fil de ce qu’on est en train de faire.
On savait que les joueurs seraient dans la dureté, dans un registre défensif, mais derrière on a déjoué, on veut shooter vite, on veut gagner individuellement. Ça, c’est notre zone de travail, c’est ce qu’on va essayer d’améliorer, mais ce match-là, va, je l’espère, donner un peu de confiance.