Le Mans offre la doudoune, les gants et le bonnet au Limoges CSP !
Limoges se rendait en terre Mancelle hier pour tenter de retrouver des couleurs dans un championnat Jeep Elite qui semble lui échapper en ce début de saison. Pour le coup, le CSP repart de son affrontement avec le MSB avec l’équipement intégral pour affronter le rude hiver Limougeaud… 102 - 84... encore une belle veste !
La défense… mais qu’est-ce que c’est ? Voilà la question que se posent peut-être encore les joueurs du CSP qui, en cinq rencontres de Jeep Elite ont déjà par deux fois encaissés plus de 100 pts (face à Boulogne-Levallois et donc le MSB). Pire encore lorsqu’on regarde les stats, Limoges est sur un ratio 1 pour 60 en +/- ! Bref, ça ne va pas du tout et les commentaires vont bon train du côté de la sphères des supporters Limougeauds, comme vous pouvez vous en douter.
Hier au soir Le Mans a joué un très bon jeu collectif avec des cadres répondant présents. On saluera Antoine Eito, joueur très copieusement sifflé lorsqu’il se rend à Beaublanc (souvenir des années Vichy) qui a posé 16 pts - 7 passes et 24 d’éval, J.P. Batista et Taurean Green face à leur ancien club proposent respectivement 13 et 10 pts. Obi Emegano 22 pts à 6/7 à 3 pts.
Pour le CSP, le trio US composé de Marcus Ginyard (18 pts), Semaj Christon (21 pts - 8 passes) et Vee Sanford (18 pts) occupe le devant de la scène, Nicolas Lang 10 pts complète le tableau.
- On dit ce qu’on pense sans prendre de gants
Il y a des moments, il faut l’avouer, on a juste envie de dire au Coach Alfred Julbe de s’énerver un grand coup… on a l’impression qu’il monte les marches dans un fauteuil monte-escaliers et que toute l’équipe est dans ce tempo ! Prendre des caisses à longueur de temps semble plaire au CSP qui, de match en match, tend un peu plus l’autre joue. Et puis… rendez Jerry Boutsiele au basket Français s’il vous plait, il vaut beaucoup mieux que ça !
Chaque année c’est un peu pareil. Le CSP est le seul club à faire tout une animation TOUS les étés. C’est toujours un foin pas possible pour au final se prendre des cuites à chaque match. Il est temps que le CSP se regarde dans un miroir et arrête de se glorifier sur sa gloire passée. La gloire passée c’est le seul argument des clubs disparus.