LFB- J17: Nantes avec le Coeuret les tripes!
- Nantes 71-64 Lyon
21-19 I 36-38 I 56-55 I 71-64
Une rencontre entre deux formations qui sont à la peine. Outre les soucis financiers que les deux clubs ont eu cet été, ils enchaînent les blessures et les deux coaches vont devoir faire sans Isis Arrondo (out pour la fin de saison) pour Emmanuel Coeuret et sans Bintou Dième, Esther Niamke et Kristina Baltic pour Marina Maljkovic.
Si Sarah Michel (19 pts, 5 rbds, 5 pds) et Yuliya Andreyeva (17 pts, 3 rbds) donnent le tempo au NRB, Lyon sous l'impulsion de Margaux Galliou Loko (14 pts, 13 rbds, 3 pds) n'est pas en reste. C'est un quart-temps très équilibré avec deux équipes qui sont au coude à coude et qui ne lâchent rien. Ce seront finalement les locales, qui grâce à un triple de Yuliya Andreyeva, prendront la main à la mini-pause.
Et elles vont repartir dans ce 2ème acte pied au plancher en infligeant un 10-0 d'entrée de jeu. Les tirs derrière l'arc de Sarah Michel et Maggie Skuballa (11 pts, 3 rbds, 3 pds) font clairement du bien mais le duo Galliou-Loko - Chevaugeon (12 pts, 3 rbds) accorde son violon et ramène les lyonnes dans la course.
Début du 3ème acte musclé... Si les Déferlantes vont continuer à jouer sans Aurélie Bonnan, Lyon s'appuie sur son secteur intérieur de choc et refait son retard. Le duo Hamilton (13 pts, 6 rbds, 2 pds) - Snyder (10 pts, 4 rbds, 1 pd) est sur la même longueur d'onde et permet aux visiteuses de revenir sur leurs adversaires. (55-56 à 10 min de la fin).
Au courage et avec les tripes, les protégées d'Emmanuel Coeuret finissent la partie de la meilleure des manières en remportant cette rencontre.
Du côtés des stats...
Avec une meilleure adresse (42% contre 38%) et malgré des rebonds laissés en cours de route, Sarah Michel (19 pts, 5 rbds, 5 pds) et Yuliya Andreyeva (17 pts, 3 rbds) ont parfaitement mené les débats et ont su contrôler Margaux Galliou Loko (14 pts, 13 rbds, 3 pds) et Sarah Chevaugeon (12 pts, 3 rbds). Gros duel de secteur intérieur avec 30 pts pour Nantes contre 28 pour Lyon. Au final, ce sont bien les locales qui terminent le match.