Fabrice Pierret : Bonjour Maurice, c'est un réel plaisir pour moi, merci d'avoir accepté de répondre à quelques questions. Quand es-tu devenu basketteur et pourquoi ?
Maurice Acker : Quand j'avais 3 ans, mon père voulait toujours me mettre un ballon entre les mains pour m'apprendre à dribbler et depuis, j'ai toujours aimé et joué au basket. J'ai toujours entendu que j'étais trop petit pour jouer au basket et grâce à cela, j'ai toujours joué avec une pression sur les épaules pour prouver le contraire à tous le monde.
C'est ta deuxième saison en France en Pro B, Denain en 2013/2014 et cette saison à Hyères/Toulon. Tu es déjà passé par d'autre pays, comment qualifierais-tu le Basket Français ?
Le jeu français est très compétitif. Si vous regardez le classement en Pro A et en Pro B, il n'y a pas d'équipes dominantes. Le jeu français est plus fort dans le tempo et c'est mon style de jeu. Cette ligue est également très agressive dans la défense, il est donc difficile de marquer.
Que fais-tu avant match pour te mettre dans le bon état d'esprit ?
Avant mes matchs, j'aime regarder des vidéos de mes matchs et ceux de grands meneurs. J'aime aussi écouter de la musique pour me concentrer.
Tu es très apprécié par les gens, tes partenaires de jeux, les coachs, les dirigeants, les supporters.... Tu as une explication ?
Mon coach et mes coéquipiers m'apprécient pour le respect qu'ils ont pour moi sur le terrain. De plus, en dehors de cela, je suis une personne accessible qui aime plaisanter et passer du bon temps.
J'imagine que Hyères/Toulon t'a donné ses objectifs pour cette saison, peux-tu nous dire si les objectifs sont atteints ?
Mon objectif pour cette saison est de finir en première place pour que le HTV puisse passer en Pro A. Je pense que nous avons l'équipe parfaite pour accomplir cela. Nous avons un grand entraîneur et de très bons joueurs Français et Américains. Si pour une raison ou une autre nous n'y arrivons pas, je veux gagner les Playoffs. Cependant, pour moi le mieux serait de finir la saison à la première place.
Tu es un joueur régulier, tes statistiques sont semblables à celles obtenues lors de ta saison 2013/2014 à Denain, es-tu satisfait de tes résultats ?
Je ne suis pas tellement préoccupé par mes résultats personnels. Mon but principal est de gagner les matchs. Je ne me dis pas en rentrant en jeu que je veux absolument produire 17 points et 5 passes décisives, ça vient naturellement. Je fais ce que je peux pour aider mon équipe à gagner les matchs.
Je sais que tu organises des camps de basket l'été aux États-Unis, peux-tu nous dire où cela se passe et ce que ça t'apporte ?
Mon bon ami Jerel McNeal et moi partons ensemble tous les étés pour faire un camp de basket pour les jeunes. Cela fait 4 ans que nous le faisons. C'est très important pour moi d'être capable d'apporter quelque chose à ces enfants parce que j'étais un gamin comme eux. C'est un super moment plein de sentiments que de voir ces enfants s'amuser et s'améliorer au basket. C'est la raison pour laquelle nous faisons ces camps pour les enfants.
Tu as des projets par la suite ? Tu as pensé à ce que tu ferais une fois ta carrière de joueur terminée ?
Quand j'arrêterai le basket, j'envisage de devenir entraîneur. Je veux rester dans le jeu et dans le monde du basket parce que c'est ce que je connais de mieux. Je pourrai être comme l'entraîneur Kyle et rester en France car j'adore ce pays, mais il faudrait une belle ville comme Toulon pour que je reste.
Merci Maurice, je te dis à bientôt et te souhaite une bonne fin de saison.
Traduction : Merci à Amandine MRNEGHETTI