... et ce mal commence tout d'abord par se nommer "la suprématie du Real Madrid" qui glane les titres. Mais voilà, Barcelone est dans le Top 16 EuroLeague, est dans le Top 2 du Championnat Espagnol la Liga Endesa, mais Barcelone suscite encore et toujours bien des questions et c'est réellement l'élimination au premier tour de la Copa Del Rey qui a mis en lumière qu'en terre Catalane tout n'est pas rose.
Car si on regarde bien en Championnat, Barcelone a perdu un duel capital face au leader Valencia récemment et, même à la deuxième place, dans une ville comme Barcelone c'est difficilement acceptable. En EuroLeague, Barcelone est en posture délicate (tout comme Madrid) dans le Top 16 avec 3 victoires et 4 défaites et deux matchs perdus face à Baskonia et Bamberg qui font bien mal aux dents.
Forcément qui on regarde dans ce cas-là... le Coach ! Il y a deux ans Pablo Laso le technicien Madrilène était trainé dans la boue par la plupart des médias Espagnols, il est désormais un demi-Dieu ! Il en va ainsi... Xavi Pascual a été considéré comme un demi-Dieu depuis qu'il est aux commandes en 2008... il a ramené quatre Championnats, quatre Supercoupes, trois Coupes d'Espagne et une EuroLeague... aujourd'hui on se demande si David Blatt, viré des Cleveland Cavalers en NBA (Article Inside Basket à ce propos) ne devrait pas venir sur le banc à la place d'un coach devenu nerveux et à qui on semble vouloir faire perdre ses moyens.
Pascual n'est hélas pas le seul responsable et le recrutement du club n'est tout simplement pas à la hauteur (on ne parle pas de talents mais bel et bien d'envie) pour faire briller le Barça là où il doit briller dans la logique.
Alors... se plaindre alors qu'on est second et non premier du championnat (beaucoup de gens le faisaient avec le Limoges CSP la saison dernière en Pro A)... pleurer parce qu'en EuroLeague le CSKA Moscou, le Fernerbahçe sont meilleurs, faire tout un plat parce qu'on ne gagne pas la Copa Del Rey... ça revient un peu à râler parce que le caviar n'est pas à température alors que certains meurent de faim... Le problème dans un club comme Barcelone où la passion est ultra-présente, c'est que les fausses alertes se transforment très souvent en grosses crises.