Formé à l’Université de Radford, Chris Oliver a débuté sa carrière professionnelle dans la deuxième division allemande du côté de Kaiserslautern. Le natif du Kansas a ensuite rejoint un club de l’échelon supérieur, Göttingen, avec lequel il remporta l’EuroChallenge en 2010. La saison suivante, il signa du côté de Tübingen en confirmant son statut d’ailier polyvalent et présent sur tous les fronts. En 2012, Oliver traverse le Rhin et s’engage avec Strasbourg pour sa première saison en Pro A. Très à son aise sur les parquets français, l’américain atterri à Nanterre pour l’exercice suivant et décroche le titre de champion de France à la surprise générale en venant à bout de ses anciens partenaires alsaciens. Après des passages à Szolnok en Hongrie et un retour en France à Boulazac et à Cholet, Chris Oliver a quitté la scène européenne pour le Japon. A bientôt 31 ans, l’ancien pensionnaire de la Pro A détient encore de beaux restes et peut sans aucun doute encore faire le bonheur de certaines écuries de haut niveau.
- Interview !
Bonjour Chris, alors dis-nous, pourquoi as-tu choisi de rejoindre le Japon après ton départ du vieux continent ? Comment cela se passe-t-il là-bas pour toi ?
J’ai choisi d’aller au Japon parce que j’avais soif d’une nouvelle expérience et j’avais très envie de jouer au basketball ailleurs qu’en Europe où j’ai passé l’ensemble de ma carrière. Pendant mes 2 mois en terre nippone, j’ai pu découvrir une culture complètement opposée à celle que j’ai pu connaître par le passé. J’ai vraiment apprécié cette période mais maintenant je me prépare à rejoindre une nouvelle équipe, en République Dominicaine, sous peu.
Quelle est la différence entre le basketball japonais et le basketball de niveau européen ?
Le basketball c’est du basketball dans n’importe quel pays (rires). La plus grande différence dans la ligue japonaise c’est que le règlement stipule que seuls deux joueurs étrangers peuvent fouler le parquet simultanément pour une même équipe.
Quels sont tes objectifs pour les prochaines saisons ? Pendant combien d’années encore comptes-tu jouer ?
J’ai simplement envie de jouer au basketball et de profiter de ce sport que j’aime tant dans les années à venir. Je continuerai à jouer aussi longtemps que Dieu me le permettra, quatre à six saisons au mieux.
Tu as passé trois saisons et demi en France, qu’est-ce qui t’a marqué pendant cette période ? Est-ce que le pays te manque ?
Je me souviens de tous mes coéquipiers et des amitiés que j’ai pu nouer en France. Mais également les fans et tous ceux qui m’ont accueilli et que j’ai rencontré pendant ma période active. Le titre de champion de France avec Nanterre restera à jamais mon meilleur souvenir. La France et les Français me manquent.
As-tu prévu de revenir un jour ? Si oui, y’a-t-il une équipe particulière dans laquelle tu souhaiterais évoluer ?
Ce serait très agréable de revenir en France et je serais d’accord de porter le maillot de n’importe quelle équipe du moment que je joue.
Avec du recul, que penses-tu du championnat français ? As-tu toujours un œil sur ce que font tes anciens clubs ?
La Pro A est une ligue très compétitive et extrêmement athlétique. Les joueurs français disposent également de beaucoup de talent. Récemment, je n’ai pas eu l’occasion de suivre le championnat mais j’essaie de prendre des nouvelles de mes anciens coéquipiers et amis de temps en temps.
Un petit mot pour tes fans et tous ceux qui t’ont soutenu en France ?
J’aimerais simplement les remercier pour leur soutien et pour avoir rendu mon passage en France inoubliable. Je vous apprécie sincèrement et vous me manquez tous.