- GRAVELINES 71 - 59 PARIS LEVALLOIS
14 – 11 | 38 – 22 | 54 – 47 | 71 – 59
Cette rencontre a mis beaucoup de temps à démarrer comme l'atteste ce problème de chronomètre au coup d'envoi. Les deux équipes tardent à mettre leur jeu en place, notamment les parisiens qui se contentent d'actions individuelles, cependant les maritimes créent un premier éclat grâce à un 9-0 orchestré par Steven Gray ce qui contrait Antoine Rigaudeau à prendre un temps-mort, ce dernier va s'avérer payant puisque les gravelinois jouent dans le même faux rythme que les parisiens et n'arrivent plus à faire tourner la balle, dans le même temps les parisiens reviennent à 2 points grâce à un 7-0. La suite de ce premier quart-temps reste dans la même veine, c'est-à-dire un jeu de piètre qualité où les défenses s'en donnent à coeur joie.
Le second quart-temps commence de belle manière où les meneurs Chris Jones et Andrew Albicy se rendent la pareille à 3 points mais au fur et à mesure que le quart-temps avance les gravelinois accroient leur écart toujours grâce à Andrew Albicy, côté parisien la balle n'arrive toujours pas à tourner et il faut une bonne adresses des intérieurs pour les maintenir à flot. En relais d'Andrew Albicy c'est Jordan Aboudou qui alimente la marque et qui régale le Sportica d'un alley-oop, le Paris-Levallois a complètement la tête sous l'eau et n'arrive plus à mettre un seul panier, les nordistes se font un malin plaisir d'augmenter l'écart jusqu'à 16 points à la mi-temps.
Au retour des vestiaires les parisiens reviennent avec d'autres intentions, notamment Eric Dawson qui se régale dans la raquette et Louis Labeyrie qui sanctionne à mi-distance, Paris inflinge un 11-0 et obige Christian Monschau à prendre un temps-mort pour couper l'élan parisien cependant ce temps-mort ne calme pas les ardeurs parisiennes et plus particulièrement Chris Jones qui va chercher des points sur la ligne de réparation.
Le début du dernier quart-temps se résume à un duel entre Pape Sy et le duo Eric Dawson - Chris Jones, les parisiens reviennent seulement à deux possessions mais les gravelinois vont resserrer la défense et chercher les points sur les lancer-francs pour refaire un écart d'autant plus que leur adversaire n'arrive plus à mettre un panier malgré tous les efforts de Louis Labeyrie et de Chris Jones qui provoquent beaucoup de fautes. Le temps-mort du désespoir du Paris-Levallois n'y changera rien, en cause une réussite qui les fuit dans les moments clés et les gravelinois mettent les paniers importants en transition.
Gravelines confirme ses bonnes dispositions à domicile tandis que les parisiens n'y arrivent pas à l'extérieur malgré une force mentale évidente, seulement le manque de talents à certains postes est rhédibitoire à ce niveau.
Le MVP:
Marcus Dove: 17 points à 7/11, 7 rebonds et 3 passes décisives pour une évaluation de 24 !
Une des valeurs sûres de notre championnat a encore marché sur la raquette parisienne, profitant des largesses de la défense parisienne il a été idéalement servi par ses partenaires. Statistique encore plus marquante, lorsqu'il a été sur le parquet il y a eu un différentiel positif de 24 points.
La stat qui pique:
Paris-Levallois: 1/14 à 3 points
Dans un jeu qui a tendance à s'écarter, avoir un pourcentage aussi ignoble est rhédibitoire pour n'importe quelle équipe, le Paris-Levallois n'a pas dérogé à la règle. Beaucoup de ces tirs n'ont pas été pris dans des conditions optimales la faute peut-être à des systèmes mal exécutées. Cette statistique confirme que les parisiens manquent de réels shooteurs en plus de l'absence de Jason Rich, d'ailleurs Jahmar Young n'a pas pesé offensivement en ratant beaucoup de tirs.