Quel match !! Fallait-il réellement s'attendre à moins pour une première 1/2 finale de l'EuroLeague ? Les deux équipes on fait une partie très défensive dans la grande majorité de la rencontre. Et lorsque le CSKA s'est senti pousser des ailes, un homme et un seul a ramené tout le monde sur terre... le "Touché par la grâce" Vassilis Spanoulis !
- CSKA Moscou 68-70 Olympiacos
20-17 | 36-35 | 51-47 | 68-70
Ils auront très certainement de nombreux regrets... les joueurs du CSKA Moscou tenaient pourtant fermement la rencontre dans le dernier quart et plus généralement sur l'ensemble de la deuxième mi-temps. D'un match débuté sur les chapeaux de roue on a très vite sombré dans de l'ultra-défensif, beaucoup de physique et un homme bien frustré lors des 20 premières minutes... Vassilis Spanoulis qui en première mi-temps passait complètement à côté de son match avec 0/8 aux tirs.
Dans le dernier quart, on a bien cru qu'il en était terminé des Grecs puisque un (très) bref réveil de Milos Teodosic a propulsé Moscou à +8 pts, écart encore valable 3'39 avant la fin du match. Spanoulis va alors rentrer son premier triple du match et quelques instants plus tard avant l'entrée dans le money-time, Kostas Sloukas réussit deux lancers suite à une faute grossière de Nando de Colo qui venait de ce faire intercepter le ballon. Le même Sloukas marque quelques secondes plus tard sur une passe de Georgios Printezis, puis Spanoulis réitère derrière l'arc pour placer l'Oly devant au score puis insistera à 2 pts pour clôturer un 12-0 (63-66). Chaque action sera difficile et l'arceau va trembler un paquet de fois... Sonny Weems trouve cependant un bout de chemin pour pénétrer et ramener le CSKA à égalité... il reste 31 secondes. V-Span remonte la balle, dribble devant son défenseur et attend que le chrono déroule puis arme et marque derrière l'arc. Nando rentre ses deux lancers à suivre... 1 point d'écart et Moscou fait faute pour envoyer Sloukas sur la ligne... il rentre le premier et rate le second, Le Pirée s'expose alors qu'il reste 7 secondes... la remontée de la balle par le CSKA sera, n'ayons pas peur des mots... pitoyable !